1. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, les Septs Couleurs, 1964. Pour Rassinier ce drame résidait non dans le fait que les Juifs avaient été exterminés mais dans le fait qu'ils l'auraient prétendu... 2. Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews, Quadrangle Books, 1961. Une version remaniée et enrichie est parue en français en 1988, La destruction des Juifs d'Europe, Fayard, 1988. 3. Rassinier falsifie ici une première fois l'ouvrage de Raul Hilberg. Voir notre analyse de ce mensonge de Rassinier. 4. Paul Rassinier, op. cit., p. 16. 5. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 74. 6. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 75. 7. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 75. 8. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 111. 9. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 111. Rassinier répète la même affirmation à la page 130, comme quoi pour Hilberg, le nombre de victimes « des cinq autres centres d'extermination par les gaz » serait de 950.000. On reconnaîtra à Rassinier une qualité: la persévérance... 10. Voir par exemple son mensonge sur le nombre de Juifs assassinés à Simferopol. 11. Dans la version française (voir note 2), Hilberg donne ce même tableau (p. 774) mais avec plus de précisions notamment des évaluations plus précises du nombre de victimes juives dans chaque centre de mise à mort: Kulmnhof -- c'est à dire Chelmno -- (150 000), Belzec (550 000), Sobibor (200 000), Treblinka (750 000), Lublin -- c'est à dire Maïdanek -- (50 000), Auschwitz (1000 000). Soit un total de 1,7 million de victimes, Auschwitz non compris. Soulignons que ces totaux ne prennent en compte que les Juifs assassinés dans des centres de mise à mort. Ils ne comprennent pas les Juifs assassinés dans les camps de concentration. 12. Des versions simplifiées en sont proposées dans l'édition française de l'ouvrage de Hilberg: Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, op. cit., p. 1045-1046. 13. Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews, op. cit., p. 618. 14. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 75. 15. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 111. 16. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, op. cit., p. 111.

Les falsifications de Rassinier

Hilberg et le total des Juifs assassinés
dans les camps


Ce que Rassinier prétend que Hilberg a écrit...

Dans son opus tant loué par les négationnistes, Le Drame des Juifs Européens1, Rassinier entreprend une critique radicale de l'ouvrage de Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews2. L'axe principal de l'attaque de Rassinier, ce sont les chiffres. Ils prend les chiffres de Hilberg et prétend démontrer leur incohérence ou leur caractère infondé, voire leur incompatibilité avec les chiffres avancés par d'autres historiens. « Malheureusement », Rassinier falsifie systématiquement les chiffres réellement donnés par Hilberg.

Tel est le cas du total que Rassinier prête à Hilberg à propos du nombre de Juifs morts dans les camps d'extermination, hors Auschwitz.

Avant d'aborder la façon dont Rassinier traite ce sujet, rappelons brièvement les ordres de grandeur auxquels l'historiographie récente a abouti sur ces chiffres. Pour Auschwitz, environ 1 million de victimes juives. Pour les autres « camps d'extermination » (principalement Chelmno et les camps de l'Opération Reinhard, Belzec, Sobibor, Treblinka, mais aussi Maïdanek, qui comme Auschwitz était un camp mixte, à la fois camp de concentration et centre de mise à mort): environ 2 millions de Juifs assassinés. Précisons de plus que lorsqu'on parle ici de « camps », il s'agit d'un abus de langage. La majorité des Juifs assassinés ne le fut pas dans les camps de concentration, mais dans les Opérations mobiles de tuerie, dans les ghettos, et surtout dans des centres de mise à mort, maladroitement désignés par le vocable ambigü de « camps d'extermination ».

Voici donc ce que Rassinier écrit à propos de ces bilans là, tel qu'il prétend le lire chez Hilberg:

« M. Paul [sic] Hilberg nous démontre (p. 767) que 5.100.000 de Juifs ou (p. 670) 5.419.5003 ont été exterminés par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, dont 1 million dans les chambres à gaz d'Auschwitz, 950.000 dans celles de cinq autres camps industriellement beaucoup moins bien équipés [...] »4

Quelques remarques: d'abord, le chiffre de 5 419 500 prêté par Rassinier à Hilberg est issu d'une falsification de Hilberg par Rassinier que nous analysons ailleurs. D'autre part, il est faux d'affirmer que Chelmno ou les camps de l'Opération Reinhard, ou Maïdanek, étaient « industriellement beaucoup moins bien équipés » qu'Auschwitz. Enfin, Rassinier ne précise pas d'où il tire son chiffre de 950 000 victimes pour les camps autres qu'Auschwitz. Il faut attendre soixante pages pour que Rassinier nous explique d'où provient ce chiffre. Il écrit:

« On trouvera ci-dessous un tableau qui donne ces pertes [celles des camps de l'Opération Reinhard, de Chelmno et de Maïdanek] évaluées par la Commission polonaise des crimes de guerre (d'après Poliakov, op. cit. p. 224) et M. Raul Hilberg (op. cit. p. 572) »5

Rassinier, 1964, p. 76. Bilan des camps (falsification de Hilberg par Rassinier) Voici la reproduction de ce tableau6 :

On remarque évidemment, que les chiffres de la dernière colonne sont en fait des ordres de grandeur qu'il est impossible d'additionner. Pourtant Rassinier donne un total de 950 000. Une note accompagne ce total prêté par Rassinier à Hilberg. Dans cette note, Rassinier va entreprendre d'expliquer à son lecteur comment il a procédé afin de trouver ce total. Voici cette note (3):

« (3) Pour obtenir ce total, j'ai pris le total général des pertes juives donné par M. Raul Hilberg (p. 767) pour ces cinq camps et le camp d'Auschwitz, soit 1.950.000 et j'en ai déduit son évaluation des pertes juives à Auschwitz (p. 570) soit 1.000.000 = 950.000. Pour ne rien négliger, il faut préciser que dans son tableau à lui (p. 570) Maïdanek figure sous la dénomination "Lublin district". »7

On aura remarqué que Rassinier ne sait pas très bien si le tableau qu'il cite provient de la page 572 ou 570... On remarque également que le total qu'il donne n'est pas donné par Hilberg et n'est même pas le résultat d'une addition, mais d'une soustraction... Ainsi, contrairement à ce qui était suggéré à page 16, ce n'est pas Hilberg qui avance le chiffre de 950 000, mais Rassinier qui l'a calculé (ce qu'il se gardait de révéler).

A propos du nombre total de Juifs assassinés dans les camps, Rassinier, confirmant ce qu'il avait affirmé dans la note citée ci-dessus, écrit que ce chiffre se monte à:

« 1.950.000 pour tous les camps, dont 1 million à Auschwitz [...] nous dit Mr. Raul Hilberg »8.

Là encore, Rassinier néglige de mentionner d'où il tire son total. La façon dont il présente les choses donne à penser que ce total (que Rassinier prétend tirer de la page 767 chez Hilberg, ainsi que précisé dans la note citée plus haut) est le résultat d'une addition dont le bilan d'Auschwitz serait une partie. On verra plus loin ce qu'il en est.

Rassinier enfonce son clou, puisqu'il fait suivre cela, de façon pléonasmique, par ceci, et pour souligner une incohérence entre différentes sources:

« Pour tous les camps d'extermination autres qu'Auschwitz, 950.000 nous dit Mr. Raul Hilberg, mais nous disent la commission de Varsovie et le Jugement du Tribunal de Jérusalem, 2.050.000 pour les cinq autres des six (Chelmno, Belzec, Sobibor, Maïdanek et Treblinko [sic] »9

On résumera ce que Rassinier prétend que Hilberg aurait écrit:

1.  Rassinier prétend que pour Hilberg le nombre total de Juifs assassinés « dans les camps » est de 1 950 000. Rassinier précise la page d'où il tire cette information chez Hilberg: page 767.
2.  Rassinier prétend que pour Hilberg 950 000 est le nombre de Juifs assassinés dans les centres d'extermination autres qu'Auschwitz (Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka, Maïdanek). Mais il s'agit du résultat d'un calcul de Rassinier.

On peut faire cette première constatation que, contrairement à ce qu'affirme Rassinier à plusieurs reprises, Hilberg n'a jamais dit ni n'écrit que le nombre de victimes juives des autres camps que Auschwitz serait de 950 000. Mais Rassinier a l'habitude de mettre directement sous la plume des auteurs qu'il prétend citer, les résultats de ses calculs à lui, Rassinier, une façon de procéder extrêmement cavalière en matière de citation. Sans parler du fait que les calculs sont la plupart du temps frauduleux, comme on va le voir dans le cas présent.

Ce que Raul Hilberg a vraiment écrit...

À la page 570 de l'ouvrage de Raul Hilberg ne figure pas le tableau dont parle Rassinier ni aucune évaluation du nombre de victimes dans les camps cités. Le tableau en question figure à la page 572. Ce n'est pas la première fois que Rassinier commet un erreur dans les numéros de pages qu'il prétend citer chez Hilberg10. Quoiqu'il en soit, la lecture de Rassinier montre donc que les chiffres qu'il prête à Hilberg proviendraient de deux pages, les pages 572 et 767 de l'ouvrage de Hilberg.

Voici les reproductions des passages prétendument utilisés par Rassinier:

Tableau de la page 572    
Hilberg, 1961, p. 572. Ordres de grandeur du nombre de victimes dans les camps d'extermination

Ce tableau ne se veut pas un simple bilan démographique, mais une récapitulation des principales caractéristiques de centres de mise à mort. Hilberg ne donne pas le total de la dernière colonne, et pour cause: dans ce tableau il propose principalement des ordres de grandeur11, même si, dans le cas d'Auschwitz, il donne un chiffre plus précis: un million de victimes.

Rappelons ici la remarque de Rassinier, tirée de la note de la page 76 citée plus haut, où Rassinier cherchait à démontrer sa rigueur et son sérieux: « Pour ne rien négliger, il faut préciser que dans son tableau à lui [Hilberg] (p. 570) Maïdanek figure sous la dénomination "Lublin district". » Passons sur l'erreur du numéro de page. Rassinier est dans l'erreur lorsqu'il prétend que Maïdanek apparaît sous la dénomination « Lublin district ». Maïdanek n'apparaît effectivement pas sous ce nom, mais sous celui (quatrième ligne du tableau de Hilberg) de « Lublin ». La mention de « Lublin district » apparaît à trois reprises comme l'emplacement géographique de trois centres de mise à mort, et non comme la dénomination de l'un d'eux! Décidément, Rassinier est un incompétent, alors même qu'il prétend donner des leçons de rigueur...

Le tableau suivant constitue l'appendice III (Statistics on Jewish Dead) de l'ouvrage de Raul Hilberg:

Tableau de la page 767   
Hilberg, 1961, p. 767. Ordres de grandeur du nombre de victimes dans les camps d'extermination

Ce tableau12 est divisé en deux sections: bilan par méthode de mise à mort et bilan par lieu d'origine des victimes. Dans la première section figure bien un bilan total pour tous les camps (incluant les morts en Transnitrie): 3 000 000 de victimes. Mais alors, d'où provient le chiffre avancé par Rassinier? On le repère dans la seconde section, mais pas du tout comme bilan global des morts dans les camps. En effet, dans la seconde section, Hilberg donne le nombre total de morts pour la Pologne (3 000 000) et donne le détail, pour la Pologne uniquement, de la raison du décès: 500 000 Juifs de Pologne ont été assassinés dans les opérations mobiles de tuerie, 550 000 Juifs de Pologne sont morts dans les ghettos, et 1 950 000 Juifs de Pologne ont été assassinés dans les camps.

Bien avant le bilan l'appendice de la page 767, Hilberg avait donné le total du nombre de Juifs assassinés dans les camps d'extermination: trois millions13. 1 950 000 n'est pas le nombre total de Juifs assassinés dans les camps selon Hilberg. Et par conséquent, 950 000 n'est pas non plus le nombre total de Juifs assassinés dans les camps hors Auschwitz, puisque Rassinier déduisait ce chiffre par une soustraction effectuée sur un total qui n'en était pas un. Le martèlement par Rassinier de ce chiffre de 950 000 est donc une pure fraude.

Rassinier en donneur de leçons: un comble!

Comment Rassinier, qui prétend avoir lu Hilberg très attentivement, peut-il se permettre d'écrire que « le total général des pertes juives donné par M. Raul Hilberg (p. 767) pour ces cinq camps et le camp d'Auschwitz, soit 1.950.000 », alors qu'il est parfaitement évident que ce chiffre ne vaut que pour les Juifs de Pologne et qu'à la page même citée par Rassinier, figure le véritable total (trois millions) donné par Hilberg?

La réponse est simple: Rassinier est un escroc et un falsificateur qui compte bien que son lecteur ne vérifiera jamais ce qu'il avance avec tant d'aplomb. Raté. Le tableau, où Rassinier mêle les ordres de grandeur donnés par Hilberg et son propre calcul n'est qu'une manipulation frauduleuse, une manipulation par laquelle il efface un million de victimes!

La fraude de Rassinier est d'autant plus aberrante historiquement, que l'écrasante majorité des Juifs de Pologne assassinés dans des camps d'extermination le furent principalement à Chelmno et dans les camps de l'Opération Reinhard (Belzec, Sobibor, Treblinka), pas à Auschwitz. Prétendre que le total de 1 950 000 inclue toutes les victimes juives d'Auschwitz, outre qu'il s'agit d'une falsification, est en l'occurrence aussi un contre-sens historique.

L'un des buts de Rassinier, en commettant cette forfaiture, était de « démontrer » que les chiffres de Hilberg contredisaient ceux de la Commission polonaise des crimes de guerre. Or, si l'on suit le raisonnement de Rassinier, cette fois-ci avec les vrais chiffres donnés par Hilberg, on constate que si le total du nombre de victimes dans les camps est de trois millions et celui d'Auschwitz de un million, le total du nombre de victimes hors Auschwitz est de deux millions: comme quoi les chiffres de Hilberg sont tout à fait similaires à ceux de la Commission (2 050 000)!

Ayant fabriqué une incohérence qui n'existait pas, en falsifiant Hilberg, c'est avec le plus grand, et en l'occurrence, le plus scandaleux, mépris que Rassinier parle de Hilberg et des autres historiens:

« Je ne crois pas m'aventurer beaucoup en disant que si, mesurant un même événement, des gens qui se prétendent aussi qualifiés que la Commission polonaise des crimes de guerre et M.r Raul Hilberg, Professeur à l'Université de Vermont (U.S.A.), peuvent arriver à des résultats aussi distants l'un de l'autre que ces deux-ci, c'est que leurs unités de mesure, je veux dire leurs références de base, sont purement conjecturales, ne reposent sur rien de positif et proviennent de sources à la fois différentes et superlativement douteuse. »14

Rassinier, à la suite d'une nouvelle dénonciation de cette incohérence par lui inventée, ainsi que d'autres tout aussi inventées, commente, ironique:

« Tout cela dit le sérieux de ces calculs et le crédit qu'on peut accorder aux documents sur lesquels ils se fondent qui, étant les mêmes pour tous les statisticiens, parlent à chacun d'eux un langage si différent qu'il ne les met d'accord entre eux que sur le total général des pertes juives situé par tous, lorsqu'ils font leurs additions, entre 5 et 6 millions de vies humaines »15

Rassinier ose alors parler d'un « fatras de calculs [...] contradictoires »16, alors même qu'il invente des calculs que Hilberg ne fait pas en falsifiant Hilberg!

Résumons

  •  

Rassinier martèle un chiffre, prétendument un total « donné » par Hilberg. Mais Rassinier oublie presque toujours de dire que ce chiffre est issu d'un calcul que lui a fait, et n'est jamais avancé par Hilberg.

  •  

Rassinier prétend citer un tableau de chiffres de Hilberg mais se trompe à deux reprises sur le numéro exact de la page. A-t-il l'ouvrage de Hilberg sous les yeux?

  •  

Rassinier prend un chiffre donné par Hilberg pour la Pologne et le fait passer pour un total général: Rassinier est un falsificateur.

  •  

Rassinier dénonce en termes violents des incohérences inventées par lui afin de jeter le discrédit sur le travail des vrais historiens...

L'hypocrisie de Rassinier ne connait donc pas de limite: il commet exactement ce qu'il reproche aux autres dans le but même de le leur reprocher! Les falsifications de Rassinier, ses dénonciations hypocrites d'incohérences qui n'existent que parce que lui, Rassinier, les a fabriquées, lui permettent alors de balayer d'un revers de main méprisant toute la production historiographique sur le génocide et d'enchaîner sur des calculs tout aussi délirants, prétendant, toujours par la même méthode du mensonge au premier degré, de la citation falsifiée et tronquée, « démontrer » sa thèse négationniste.

S'il y a bien un « fatras de calculs contradictoires », ce sont bien ceux de Rassinier, issus de citations falsifiées, et le lecteur devra garder à l'esprit qu'il ne faut jamais croire ce que Rassinier prétend que d'autres ont écrit. Une règle qui vaut pour tous les négationnistes.
                             



Notes.

1. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, les Septs Couleurs, 1964.

2. Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews, Quadrangle Books, 1961. Une version remaniée et enrichie est parue en français en 1988, La destruction des Juifs d'Europe, Fayard, 1988.

3. Rassinier falsifie ici une première fois l'ouvrage de Raul Hilberg. Voir notre analyse de ce mensonge de Rassinier: http://www.phdn.org/negation/rassinier/hilbergbilan.html

4. Paul Rassinier, op. cit., p. 16. Pour Rassinier ce drame résidait non dans le fait que les Juifs avaient été exterminés mais dans le fait qu'ils l'auraient prétendu...

5. Ibid., p. 74.

6. Ibid., p. 75.

7. Ibid.

8. Ibid., p. 111.

9. Ibid. Rassinier répète la même affirmation à la page 130, comme quoi pour Hilberg, le nombre de victimes « des cinq autres centres d'extermination par les gaz » serait de 950.000. On reconnaîtra à Rassinier une qualité: la persévérance...

10. Voir par exemple son mensonge sur le nombre de Juifs assassinés à Simferopol: http://www.phdn.org/negation/rassinier/hilbergsimferopol.html

11. Dans la version française (voir note 2), Hilberg donne ce même tableau (p. 774) mais avec plus de précisions notamment des évaluations plus précises du nombre de victimes juives dans chaque centre de mise à mort: Kulmnhof -- c'est à dire Chelmno -- (150 000), Belzec (550 000), Sobibor (200 000), Treblinka (750 000), Lublin -- c'est à dire Maïdanek -- (50 000), Auschwitz (1000 000). Soit un total de 1,7 million de victimes, Auschwitz non compris. Soulignons que ces totaux ne prennent en compte que les Juifs assassinés dans des centres de mise à mort. Ils ne comprennent pas les Juifs assassinés dans les camps de concentration.

12. Des versions simplifiées en sont proposées dans l'édition française de l'ouvrage de Hilberg: Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, op. cit., p. 1045-1046.

13. Raul Hilberg, op. cit., p. 618.

14. Paul Rassinier, op. cit., p. 75.

15. Ibid., p. 111.

16. Ibid.
 

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24/06/2001 -- mis à jour le 05/12/2001